Noël est la période rêvée pour penser à ceux qu’on aime. Au delà de la symbolique amoureuse du cadeau, un bijou, et surtout une perle, est une pièce unique, forcément destinée à une personne… unique !

Si vous souhaitez combler une femme discrète ou jeune optez pour une paire de boucles d’oreilles ! Chic, raffiné et loin de toute ostentation, c’est réellement le cadeau idéal. Une perle à chaque oreille c’est la promesse de se sentir féminine dans n’importe quelle situation.

A contrario pour une personnalité forte et affirmée, la meilleure option est de « doubler » la mise : qu’il s’agisse de bagues, colliers ou de boucles d’oreilles assortir par paire le bijou est un choix judicieux et original. N’hésitez pas à mélanger les modèles, les tailles, les couleurs et les formes pour un résultat encore plus beau que dans votre imagination !

Enfin, Sachez qu’il est possible d’offrir des colliers en perles à des hommes. Dans ce cas de figure il est chaudement recommandé de choisir l’option sautoir en perle noires ou grises et ce n’est pas Monsieur Karl Lagerfeld qui s’indignera, lui même a créé une collection de bijoux en perles spécialement pour les hommes.

Si vous hésitez toujours sur le choix du bijou le mieux est encore de venir nous voir à la boutique. Nous aurons forcément une solution à vous proposer quelle que soit vos envies et votre budget.

Passez de Belles Fêtes.

Considéré autrefois comme le jardin d’Eden, BAHREÏN est une oasis riche d’un passé divers. L’archipel est constitué de 33 îles, situé près de la côte orientale de Golfe Persique, coincé entre la presqu’île de Qatar et de la côte d’Arabie.

BAHREÏN signifie 2 mers car dans ses eaux salées jaillissent de nombreuses sources d’eau-douce. De cette fusion nait l’éclat exceptionnel de ces perles mythiques, les plus belles perles naturelles du monde dont on disait qu’elles irradiaient une énergie positive.

Jadis, ils existaient de nombreux bancs d’huitres perlières. Les pêcheurs munis seulement d’une pince à nez en bois descendaient en apnée en quête des huitres. Cette pêche était dangereuse car les plongeurs avaient fréquemment des accidents de décompression ou se blessaient tant les coraux et oursins étaient nombreux. La saison durait de 4 à 6 mois, souvent d’avril à septembre. Le soleil brillait fort, en août la température pouvait monter à plus de 50°C. L’équipage pouvait rester des semaines en mer dans ces boutres et ne rien trouver pendant de nombreux jours puis en une seule journée découvrait un trésor inestimable. L’ouverture des huitres se faisait sur le bateau, une fois les perles extraites, les coquilles étaient rejetées en mer et servaient de calcium aux futurs naissains. Les plus belles perles étaient gardées précieusement dans un carré de tissus rouge puis étaient vendues aux enchères.

La plus ancienne perle connue a été découverte dans les fouilles d’OUMM AL QAÏWAÏN aux émirats Arabes Unis. Les datations au carbone 14 datent le niveau de 5500 environ avant J.-C. L’activité perlière était très florissante et les familles exerçaient de génération en génération. Cette pêche était une part importante de l’économie du Golfe avant l’arrivée de l’or noir. Ainsi, le destin de Bahreïn changea à jamais, les anciens pêcheurs se tournèrent vers l’essor du pétrole, Manama, la capitale se modernisa à un rythme effréné, des tours gigantesques et ultramodernes ont pris place là où dans le temps passé régnait le jardin d’Eden.

Depuis quelques années la pêche reprend timidement, BAHREÏN a interdit l’importation de perles de culture et depuis juillet 2012, LA ROUTE DE LA PERLE DE BAHREÏN est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

La COP 21 est l’occasion pour le monde entier de se pencher sur la question écologique. On parle souvent de l’engagement de l’industrie du luxe et plus particulièrement des créateurs de mode comme Stella McCartney mais qu’en est-il des joailliers ?

Martine Leclercq est une passionnée qui parcoure les salons spécialisés et les fermes perlières du monde entier pour trouver les perles rares : celles qui écriront une histoire commune entre la créatrice et l’acheteuse.

Avant toute chose il est important de faire une petite mise au point lexicale :
Le label Bio n’existe pas pour les perles et ce qu’on appelle « perle naturelle » ou « perle fine » n’est pas forcément une perle bio. Il s’agit en réalité d’une perle qui s’est formée sans l’intervention de l’homme contrairement à la perle de culture. Ces perles sont élevées aux quatre coins de la planète de l’Australie aux Iles Fidji en passant par Tahiti, le Japon, Les Philippines ou l’Indonésie.

En ce qui concerne les perles le principal danger lié au réchauffement climatique est son impact sur la montée des eaux et donc sur les installations des fermes perlières. Ces fermes sont parfois installées en mer sur des pilotis artisanaux et donc fragiles. Chez Oclerc toutes les perles utilisées pour fabriquer des bijoux proviennent de récoltants soucieux de l’environnement. Des perliers, comme Jacques Branellec, un Breton expatrié aux Philippines, contribuent à rendre ces eaux plus propres en sensibilisant les populations locales aux techniques de pêche respectueuses de l’environnement.

Notre éco-système est fragile et la beauté d’une perle nous rappelle combien il est primordial de le préserver.

-Vous aimez les bijoux, les pierres précieuses, l’histoire de la joaillerie ?

Voici un livre à lire absolument !

Jean Jacques Richard , un passionné de Joaillerie vient de terminer son second livre sur les Van Cleef & les Arpels.

Renée  Rachel Van Cleef est la fille unique de Alfred Van Cleef, le créateur de la très célèbre bijouterie « Van Cleef & Arpels  »

Née en 1896, elle a dix ans lorsque son père ouvre sa joaillerie en 1906 au 22 place Vendôme. Cette maison sera vite reconnue internationalement.

A la mort de son mari Emile Puissant, Directeur commercial de la maison Van Cleef & Arpels, en  1926, elle reprend la direction artistique. Elle va connaître la plus belle période de la Joaillerie Française.

Elle va devoir affronter les heures sombres, les deux familles étant d’origine juive, elle organisera le sauvetage de son entreprise avant l’aryanisation voulue par le gouvernement du Maréchal Pétain et les Allemands.  Les Arpels, ses cousins, se réfugieront aux Etats unis, elle restera à Vichy, là ou sa société avait une succursale.

Les tracasseries, vexations, la peur et autres inventions des séïdes du Maréchal Pétain la pousseront au suicide, le 12 décembre 1942.

C’en est fini des Van Cleef, seuls restent les Arpels.

Extraordinaire aventure humaine que celle de cette femme qui connaîtra les plus belles heures et les plus sombres de la Joaillerie Française.

Au travers de la  vie de Renée Rachel, de 1896 à 1942, l’ auteur  reprend son premier livre, avec les découvertes des quatres dernières années.

En 2010 il n’y avait aucune information sur Renée Rachel Van Cleef , fille du fondateur Alfred Van Cleef et de Esther Arpels . Elle était oubliée

Jean Jacques Richard va apporter des précisions jusque là inconnues sur le fonctionnement de la Maison, sur ses fournisseurs, sur son histoire, par exemple le testament d’Alfred Van Cleef découvert par Jean Jacques Richard à Londres il y a quelques semaines, où le testament de Renée Rachel de 1938, appliqué en 1944 pour la succession permettant aux Arpels de reprendre la Maison.

L auteur explique la manière avec laquelle Renée Rachel Van Cleef a anticipé l’aryanisation en vendant les parts de la société  au Comte De Leseleuc, homme de grand courage, permettant ainsi de sauver l’entreprise qui, sinon, aurait été liquidée par l ‘administrateur nommé par les Allemands et Vichy. Il explique aussi le rôle de Renée Rachel en tant que Directrice Artistique dès 1926 , qu’elle exerça pendant l’une des périodes les plus fertiles de la Joaillerie Française. La période des Arts déco.

Le Maréchal salue ses troupes avant de rentrer au Majestic ou il résidait a Vichy pendant la guerre, avant Louis Vuitton (le seul a être resté ouvert toute la guerre) on distingue l’enseigne Van Cleef & Arpels de la succursale de Vichy ou Renée Rachel avait été se réfugier, mais le Maréchal ne veut pas voir de magasin juif pendant sa promenade journalière. Van Cleef sera fermé, aryanisé, et remplacé par le bureau de propagande du régime du Maréchal

 

C’est un livre qui devrait occuper une place réservée, sur les étagères de ceux qui aiment la Joaillerie et l histoire de l entre deux guerres car il est parsemé d’anecdotes sur la vie à Vichy, pendants ces années noires. en vente dans tous les grands circuits: Fnac, Amazon, Price Minister, circuit des libraires SODIS etc. couverture souple Prix 20€  ebook au prix de 9€90. couverture dure reliée 25€

sur Price Minister : http://www.priceminister.com/s/renee+rachel+van+cleef+l+oubliee+de+la+place+vendome#xtatc=INT-601

ou Amazon : http://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&url=search-alias%3Daps&field-keywords=Ren%C3%A9e+Rachel+Van+Cleef

C’est la plus ancienne pièce réalisée par Van Cleef & Arpels qui soit connue et conservée, c’est une grande boite qui se trouvait sur une table de salle a manger et qui contenait une sonnette pour appeler le personnel. Le propriétaire l avait fait réaliser en souvenir de son bateau, le « Varuna » qui avait coulé, elle est en or, émail, pierres precieuse une grand plaque gravée au nom de Van Cleef et Arpels se trouve sous la boite.

Vous pouvez retrouver aussi de nombreuses informations sur le livre et sur la joaillerie en consultant les blogs :
http://richardjeanjacques.blogspot.fr/
http://histoiredesvancleefetdesarpels.blogspot.fr/